Big Mamma : quand le “waouh visuel” ne suffit pas à faire une marque
- Julie PIERRE I CPI

- 30 oct.
- 1 min de lecture

Le groupe Big Mamma accusait un restaurant voisin d’avoir “copié” son univers : murs de bouteilles rétroéclairés, plafond végétalisé, ambiance italienne ultra-instagrammable.
Bref, la dolce vita sous spots lumineux.
Sauf que… le Tribunal judiciaire de Paris a calmé le jeu :
“Le bon goût du décor ne se protège pas.”
D’un côté, les juges ont relevé que chaque restaurant Big Mamma revendiquait son propre style.
Difficile donc de prouver l’existence d’un code visuel cohérent quand on mise justement sur la singularité de chaque lieu.
De l’autre, impossible de s’approprier un style floral ou végétal : ce sont des tendances, pas des signes distinctifs.
Et les quelques avis Google produits pour prouver une confusion ?
Insuffisants. Les clients comparent, mais ne confondent pas.
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Moralité :
Le décor attire, la marque retient.
Le style séduit, la cohérence construit.
Pour qu’un concept devienne un véritable actif économique, il faut plus qu’un univers esthétique :
il faut une stratégie de marque pensée ab initio, cohérente, reconnaissable et durable.
C’est ce travail de fond — celui qui transforme une idée en empreinte — que nous construisons chaque jour chez ANNABRAND.
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(TJ Paris, 8 octobre 2025, n°23/06665 – décision susceptible d’appel)




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